la vie associative


 

Un article dans le journal du centre
 

 

 

À leur sortie de l'IME, à 20 ans, les jeunes adult
 
es
handicapés mentaux n'ont pas toujours une solution d'accueil. Une association de parents veut se battre pour la création de places.


 

Perrine Vuilbertperrine.vuilbert@centrefrance.com

après l'Institut médico-éducatif (IME), quelles solutions d'accueil pour les jeunes adultes handicapés mentaux?? Parce que les places manquent dans les structures d'accueil nivernaises pour les plus de 20 ans, des parents ont créé en décembre l'association Jacas (1). La Neversoise Marie-José Oliver, maman d'Antoine, 20 ans, la préside.

" En l'absence de solutions d'accueil, nos jeunes peuvent se retrouver à la maison ou dans des structures non adaptées à leurs besoins ", expose-t-elle. " Le risque est de les voir s'ennuyer, régresser et perdre tout contact social, ce qu'on refuse. Ils ont besoin d'être stimulés. "

Ce groupe de parents de l'IME de Marzy a choisi de s'ériger en association pour " avoir plus de poids face aux institutions ". Marie-José Oliver explique : " L'IME accueille les jeunes jusqu'à 20 ans. Pour prolonger cet accueil à l'IME, il y a l'amendement Creton (2), valable un an, renouvelable. "

Une solution temporaire, qui a ses limites : " Dans cinq ans, il y aura cinquante jeunes en amendement Creton dans la Nièvre... Et puis que font les IME des jeunes adultes?? Les équipes ne sont pas formées pour, les activités pas adaptées, nos jeunes se retrouvent avec des tout-petits. "

(...)
vous pouvez lire la totalité de l'article en vous rendant sur le site du journal.

 

Les rencontres
 

En juin 2011 nous avons rencontré Mme Carillon Couvreur, député de la Nièvre et Mme Morillon, conseiller général, afin de leur faire part de nos inquiétudes. Elles nous ont assuré qu'elles entendaient bien nos craintes et qu'elles s'engageaient à transmettre l'information. Nous tenons d'ailleurs à les remercier pour le temps qu'elles nous ont accordé.


 

Atelier pour le shéma handicap

le 13/ 01/ 12 a eu lieu le premier atelier pour le schéma du handicap du département de la Nièvre ( l'Agence Régionale de Santé: ARS se sert de ceux ci pour établir son schéma régional où sont alors inscrit les créations de places, les actions à mener dans le cadre de la prévention de la santé, du médico-social .......)
Un parent a été invité en tant que représentant de l'association (ce vendredi Mme Barbier représentait l'association). Elle a expliqué le but de la création de JACAS et fait connaitre aux partenaires son existence
Lors de cette matinée ont été abordés les thèmes de l'annonce du handicap et de la prise en charge de l'enfant
Seront abordés les passerelles enfant/adulte la prochaine fois.

Nous pouvons dire que cette première matinée a fait ressortir le même problème que nous rencontrons partout, le manque de dialogue et de concertation entre les services du département, les associations, les professionnels de santé etc.. et que tout le monde a l'air de vouloir instaurer des mesures dans ce sens.

Atelier pour le shéma handicap du 24 02 2012

Cet atelier a été davantage centré sur 
les jeunes adultes et le problème de place en structures adultes. Il en découle qu'il n'y a pas de places vacantes récurrentes dans la Nièvre.
les solutions :
Tout d'abord créer des places pour les personnes handicapées vieillissantes afin de libérer des places dans les foyers de vie.
Créer des places SAVS ( service d'accompagnement à la vie sociale)  pour les adultes qui sont chez eux.
Utiliser des SAVS comme appui pour les établissements accueillant des jeunes en attente de places adultes. Ce qui serait possible mais compliqué en terme de financement.
Le conseil général " avait programmé la création de places SAVS mais toutes n'ont pu être créées faute de financement, des places en accueil de jour sont programmées."
L'association a posé la question des listes
d'attente, certains établissements nous ayant dit qu'ils n'avaient pas de listes et qu'il fallait se manifester régulièrement pour ne pas se faire oublier.
Il nous a été répondu que si les listes d'attente n'existent pas, l'accueil se fait en fonction de la date d'envoi par la MDPH de l'orientation et que certains placements se font en fonction de l'urgence.
L' association a demandé si l'amendement Creton est considéré comme une urgence.La réponse a été confuse, il semblerait que pour qu'il y aie urgence il ne faudrait pas que les jeunes soient en amendement Creton!!!!

En conclusion: les acteurs sociaux du handicap ont conscience du problème , des solutions sont pensées mais difficiles à mettre en place faute de financement. Les choses bougent un peu mais trop peu et trop lentement pour nos enfants.


 




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